Interview de Christelle Beuselinck : une franchisée O2 face à la crise sanitaire

Christelle est gérante de la franchise O2 de Cahors et nous partage sa façon de gérer la crise sanitaire du Covid-19.

 

Bonjour Christelle, peux-tu te présenter en quelques mots ? 

Christelle , j’ai 48 ans , je suis mariée et j’ai 3 enfants de 20,18 et 14 ans. Je suis diplômée infirmière depuis 1996 et diplômée cadre de santé depuis 2003. Après une expérience diverse et variée, j’ai voulu faire autre chose mais rester dans le “prendre soin” et ouvrir une franchise avec mon mari. Originaire du Nord de la France, nous avons voulu déménager dans le Sud-Ouest. Nous avons ouvert l’agence de CAHORS en août 2016, nous allons donc bientôt fêter nos 4 ans d’exercice. Nous avons eu vite nos autorisations donc nous avons le ménage-repassage,  la garde d’enfants – 3ans et + 3 ans, le senior et le handicap.

 

Comment gères-tu cette crise sanitaire ? 

A événement exceptionnel, gestion de crise exceptionnelle. Nous sommes tout de même un département épargné par ce virus (campagne). Nous avons dans un premier temps géré les annulations des clients et géré le stress des intervenantes. Nous sommes un métier de savoir-faire mais je dirais avant tout un métier relationnel : nous avons communiqué avec nos salariés et nos clients. Nous tentons de rassurer les clients vis à vis de ce virus, mais surtout nos salariés qui se posent des questions quand ils voient leur planning diminuer. Nous tenons d’ailleurs à remercier les intervenantes qui ont continué à travailler avec professionnalisme et rigueur.

 

Quelles sont tes méthodes pour continuer à travailler ? 

Précautions et rigueur pour les salariés.

Mise en place des gestes barrières et port du masque obligatoire.

Conseils hygiènes par ma formation infirmière (lavage des mains, changements vêtements, port de blouses…).

 

Qu’as-tu mis en place pour garder le lien avec tes clients et tes intervenants ? 

Pour garder le lien avec les clients, nous avons mis en place un suivi par téléphone pour connaître leurs besoins.

Pour les intervenantes, nous avons mis en place des mails hebdos pour éviter tout échange physique, Nous leur avons expliqué que l’agence était fermée physiquement mais que nous étions avec eux. Nous étions présents pour eux (échange de mails, téléphone, et une permanence en agence une fois par semaine pour remise des clés, gestion administrative…). Tout cela sans compter les SMS que reçoivent les intervenantes par O2 et toute la communication sur leur espace salarié.

 

Y-a-t-il des retours ou des gestes de soutien/solidarité de leur part dont tu voudrais nous faire part ?

Oui, certains clients réservent un grand accueil à nos salariés car ils sont leur seule visite de la journée voire de la semaine. Nous avons quelques remerciements par téléphone ou tout simplement un “prenez soin de vous aussi” nous fait plaisir et je pense que cela fait plaisir aussi à nos intervenantes. Un petit chocolat pour Pâques, un sourire, un clin d’oeil, un MERCI sont des gestes bien plus parlant que des beaux discours.

Nous avons aussi des clients qui nous laissent des mots sur les cahiers de liaisons et que les intervenantes nous font remonter. C’est le cas dernièrement de la fille d’un client qui nous a écrit : “un grand merci pour ce que vous faites, mon papa est très content d’avoir une présence. Prenez soin de vous et de votre famille”.

Enfin nous avons des messages et remerciements de nos intervenantes pour notre travail, la gestion de leur planning, notre savoir-être avec eux. 

 

Comment O2 t’a accompagné dans la gestion de cette crise dans le but de maintenir l’activité ? 

Réactivité et mise en place d’espace de discussion par O2 au Mans ou par l’intermédiaire de notre animatrice Sophie qui est toujours disponible et réactive.

Échanger par hangouts avec nos autres collègues du sud Ouest nous permet de partager des bonnes conduites dans la joie et la bonne humeur.

 

Le mot de la fin, quel message souhaites-tu envoyer à tes collègues, sur le réseau de franchises ? 

La vie est une drôle de lutte mais il ne faut pas passer à côté. Toujours positiver.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.